Le nucléaire : Une fausse bonne idée ?

L’électricité d’origine nucléaire est la principale énergie produite et consommée en France. Elle provient de 58 réacteurs différents répartis sur l’ensemble du territoire.

La centrale nuclèaire de Cattenom, en Moselle

La décision de produire autant d’énergie nucléaire est historique. Elle avait pour but de protéger le pays d’une dépendance aux énergies fossiles et à la volatilité de leurs prix.

Mais 42 ans après le plan électronucléaire qui a permis à la France l’installation de nombreux réacteurs, nous assistons à l’effondrement de l’utopie nucléaire selon Thierry Gadault, journaliste au journal www.Hexagones.fr.

La principale raison de ce déclin est la transition énergétique croissante dans beaucoup de pays et qui incite la France à suivre cette voie. Aujourd’hui de nombreux moyens alternatifs sont disponibles : L’énergie photovoltaïques et éoliennes. Ces instruments sont de plus en plus développés afin de recourir le moins possible à une énergie polluantes. De plus, ce sont des énergies renouvelables.

Un nouveau projet de transition énergétique français a été adopté par l’assemblée le 26 mai et est en cours de débat au Sénat. Il consiste à améliorer le cas de la France dans sa production d’énergie. Un grand pas de la part du gouvernement Français avant la COP21 qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 avec pour but principal de limiter la hausse de température à 2° supplémentaire car, nous le savons tous, le réchauffement climatique est un problème mondial qu’il ne faut pas négliger.

Pour la France, c’est un événement diplomatique majeur. Et pour la communauté internationale, c’est l’une des dernières chances de parvenir à un accord efficace. Cette conférence a déjà beaucoup promis. Christian Masset, secrétaire général des Affaires Etrangères et du développement avait déclaré qu’ « il y avait eu des progrès » et « que tous les pays apportent leur contribution soit en matière d’atténuation ou d’adaptation au changement climatique. ». Un accord a été conclu pour une baisse de 50% des émissions en 2050 par rapport à 1990.

L’objectif affiché de la COP21 : aboutir à un accord volontaire, impliquant tous les pays, pour limiter la hausse des températures à 2°C.

C’est sur ce point que les négociations de Copenhague en 2009 avaient échoué. Pour cela, d’ici fin octobre, tous les pays sont invités à soumettre aux Nations Unies leur contribution volontaire à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est à dire leur objectif national de réduction et leur plan d’action. En novembre, l’ONU pourra sommer l’ensemble de ces contributions pour vérifier qu’elles permettent d’atteindre l’objectif global des 2°C.

Si ce n’est pas le cas, les négociations de Paris devront faire évoluer à la hausse l’engagement de certains pays. La France et l’Union Européenne doivent se mobiliser pour que ces engagements soient les plus ambitieux possibles.

Les politiques français à l’action !

Le 3 juin au congrès mondial du gaz : Après avoir rappelé les grands objectifs du sommet sur le climat, le représentant de Laurent Fabius a appelé les entreprises de l’énergie présentes à s’investir dans la Cop 21 afin de parvenir à la neutralité carbone pour la seconde moitié du XXIe siècle. « Il faut révolutionner le modèle de développement des deux derniers siècles basé sur l’utilisation d’énergies fossiles » explique-t-il.

Pour aller plus loin, il propose quatre voies aux entreprises pour « l’alliance de Paris sur le climat ».Tout d’abord, rejoindre les associations professionnelles internationales en faveur du climat.

Deuxièmement, il les invite à publier leurs engagements en matière d’émissions de CO2 et de les consolider au sein de la plateforme Nazca (Non-State Actor Zone for Climate Action)

Ensuite, il faut accélérer le développement de technologie bas carbone. Et il cite en exemple les efforts faits par le secteur de l’automobile.

Et enfin, il souhaite que les enjeux climatiques deviennent un élément clé des décisions d’investissements des grands dirigeants.

Puis il a axé son discours sur le gaz, plus spécifiquement en jugeant que « dans de nombreux pays du monde, les gaziers sont une partie de la solution car le gaz est la moins polluantes des énergies fossiles ». Il ajoute qu’aux Etats-Unis le développement du gaz a contribué à diminuer les émissions de CO2. Mais, surtout, il salue l’engagement du secteur à développer « les énergies propres et renouvelables et les technologies de capture et de séquestration du carbone ».


Qu’en est-t-il de la sureté ?

On retrouve beaucoup de critiques sur le nucléaire, fondées ou non, principalement sur le danger pour la population. Nous n’avons pas besoin de rappeler le drame japonais de 2011 pour dire que le nucléaire peut causer de terribles catastrophes. Malgré de nombreux signaux d’alerte en provenance de l’European Pressurized Reactor (EPR) de Flamanville, entre fissure de la cuve et mauvais état des soupapes de refroidissement du circuit primaire, la France n’est pas prête à tourner la page et à saisir les opportunités de la transition énergétique. Il est temps de renoncer à la toute puissance de l’énergie nucléaire.

Mediapart, s’est procuré un rapport confidentiel de l’institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRNS). Selon ce rapport, l’IRNS « relève des anomalies dans les équipements de contrôle de la pression du réacteur : les soupapes de sûreté. » et ces anomalies font que « les pilotes censés déclencher ces soupapes ne fonctionnent pas. Pire, ils fuient fréquemment, provoquant un comportement aléatoire et incontrôlable des soupapes ». Ce genre de défauts devraient engendrées une cessation d’activité immédiate dans des installations à si haut risques. C’est d’ailleurs ce qu’a demandée l’association « Sortir du nucléaire » en déclarant qu’il était « criminel de s’entêter à vouloir mettre en service un réacteur aussi dangereux qu’inconstructible ».

Avec plusieurs années de retard, un cout de 8,5 milliards d’euros – qui a triplé depuis l’annonce de la construction – nous sommes en droit de nous demander si le nucléaire est toujours le meilleur moyen de production énergétique.

Tallulah, Romain et Audrey

Evasion au Bélize

Belize_Reef

Le Belize est située en Amérique centrale, au Sud du Mexique et à l’est du Guatemala. Le nord du pays est essentiellement constitué de plaines côtières et marécageuses et de lieux forestiers. Le sud, quant à lui, arbore de basses montagnes parmi lesquelles les montagnes Maya.

A noter que le point le plus élevé au Belize est la crête de Victoria, qui culmine à 1160.

Une destination souvent oubliée

Ce petit pays à la densité de population particulièrement faible était autrefois un repère de pirates avant d’être une ancienne colonie Britannique, devenant ainsi l’une des seules enclaves anglophones d’Amérique latine. Ce territoire, 30 fois plus petit que la France, est aujourd’hui le reflet d’une fantastique diversité ethnique, majoritairement peuplé par des populations Créoles et Garifuna, issues d’un métissage unique entre populations noires africaines, flibustiers anglais et indigènes mayas.

The Blue « Belize »

Les eaux côtières du Belize sont classées au patrimoine mondial de l’humanité. La barrière récifale du Belize est le deuxième bloc de corail vivant le plus grand du monde, après la Grande Barrière d’Australie.

Sept zones marines de la réserve, d’une surface totale de 960 kilomètres carrés, sont particulièrement protégées par la Convention du patrimoine mondial.

On y découvre des atolls bordiers, plusieurs centaines de cayes de sable, des forêts mangroves, des lagons, des estuaires ainsi que les fameux « Trous Bleus » (Blue Hole) découverts par le Commandant Cousteau.

Un paradis vert 

Aujourd’hui classés en parcs naturels et zones protégées, les fertiles terres du Belize offre un large éventail d’habitats, favorisant de complexes chaines alimentaires. Les scientifiques ont d’hors et déjà recensé plus de 140 mammifères, environ 500 espèces d’oiseaux rares et une centaine d’amphibiens et de reptiles. Des coatis aux opossums, en passant par les babouins, toucans, tapirs, singes hurleurs, serpents, crocodiles, fourmiliers, pélican, ara rouge et autres volatiles au plumage resplendissant ; la remarquable biodiversité du Belize est un paradis pour la vie sauvage. C’est aussi le seul endroit au monde où l’on peut découvrir une réserve de jaguars.

Le patrimoine Maya 

Une découverte impressionnante a été faite par des archéologues de l’université de l’Illinois. En effet, ceux-ci ont mis à jour un ancien temple aquatique Maya, vestige d’une civilisation aujourd’hui disparu. C’est sur le site archéologique de Cara Blanca qu’a été faite cette découverte, ce temple avait vraisemblablement été construit pour faire des offrandes au Dieu Chaak, divinité de la pluie.

Ces offrandes avaient pour but de demander à leur Dieu Chaak de mettre fin aux longues périodes de sécheresses, principale hypothèse de la disparition de cette civilisation ancienne. Rappelons que la population Maya a perduré pendant près de 2000 ans disposant d’un territoire étendu à la fois sur le Mexique, le Belize, les Honduras et le Guatemala.

La préservation de la culture Maya est très importante au Belize. Par exemple, en juin 2013, une entreprise de travaux publics, en plein travail de rénovation des routes, a détruit un temple datant de plus de 2300 ans. Tracy Panton, ministre de la culture et du tourisme, avait exprimé à l’époque sur une chaine de télévision locale son indignation : « Cette atteinte à l’héritage culturel bélizien et au patrimoine national est une ignorance impardonnable et reflète un dédain incompréhensible pour nos lois ». Aujourd’hui, tous les temples, même ceux situés sur des propriétés privées sont sous la protection de l’Etat et la dégradation de l’un de ces lieux historiques peut engendrer une amende allant jusqu’à 10 000 euros.

Une grande campagne de protection et de préservation du patrimoine archéologique Bélizien a été lancée par l’association « Citizens Organized for Liberty Through Action » pour protester contre le manque d’intérêt du patrimoine historique Bélizien. Le Professeur Francisco Estrada-Belli, professeur au département d’anthropologie de la Tulane University a précisé : « Je ne pense pas exagérer si je dis que chaque jour, un monticule maya est détruit pour la construction dans l’un des pays où ont vécu les Mayas. Malheureusement, cette destruction de notre héritage est irréversible mais beaucoup ne la prenne pas au sérieux. Le seul moyen de stopper ces destructions c’est de montrer que c’est un crime majeur et que des personnes peuvent et iront en prison pour cela ». La justice Bélizienne est encore loin de ce résultat quand on constate la faible amende encourue pour destruction du patrimoine.

Tallulah, Romain et Audrey

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Le parlement pris en étau par le TAFTA.

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Aujourd’hui se déroulera le vote du parlement européen à propos d’une proposition de résolution concernant les ISDS (Investor-to-state dispute settlement). Ces tribunaux d’arbitrage privés visent à éviter le recours aux tribunaux nationaux pour régler les conflits entre les entreprises et les Etats. Ce genre d’action en justice existe déjà outre-Atlantique. Par exemple, Le Canada est poursuivi par l’entreprise de forage Lone Pine Resources pour un moratoire sur la fracturation hydraulique, une pratique qui peut contaminer les réserves d’eaux souterraines. Cherchant à protéger l’environnement de son territoire, le Canada pourrait être obliger d’accepter le forage et de devoir indemniser l’entreprise pour la perte de profit engendrée. L’Etat Australien a aussi été traduit en justice par Philip Morris, qui a demandé des dommages et intérêts, pour compenser la perte de profits de la mise en place des paquets neutres.

Cette notion du traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne doit être appréhender par le parlement européen pour ne pas soumettre les Etats au bon-vouloir des multinationales. Il faudrait que les conflits Entreprises-Etats soient réglés par les tribunaux nationaux compétents ou alors accepter les ISDS si et seulement si certaines conditions comme l’assurance d’une impartialité totale et un contrôle de compétences des arbitres désignés soit imposées. Une priorité de toujours aller dans le sens du bien public et  la transparence sont de rigueur, toutes les décisions de justice doivent être rendues publiques. Si ces conditions ne sont pas acceptées, les normes concernant les permis d’exploitation de gaz de schiste, les OGM ou les normes alimentaires en France et en Europe pourraient être alignées sur les américaines et nous pourrons déguster un bon boeuf aux hormones après la mise en place du TAFTA.

Romain PHILIPS.

CABARETE, ENTRE PARADIS ET SPORTS DE GLISSE

Cabarete (République Dominicaine) a été classée en première place dans les Caraïbes pour la pratique du kitsurf et de la planche à voile

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On a toujours de bonnes raisons pour visiter la République dominicaine; il y fait beau toute l’année, la culture y est vivante et contagieuse et il y a toujours assez de rhum pour tout le monde. Cette année, toutefois, on note une toute nouvelle raison de s’y rendre : Cabarete a été récemment élue par The Telegraph comme étant le meilleur endroit des Caraïbes pour pratiquer les sports nautiques. Ceci fait de la République dominicaine une destination idéale pour les voyages actifs et d’aventure.

Cabarete est située sur la côte nord du pays, où les conditions de vent idéales et les eaux protégées par des récifs offrent les meilleures opportunités de vivre une expérience exceptionnelle en kitesurf et en planche à voile. Les assidus de sports aquatiques croient que les mois d’été (mai-août) et février/mars sont les meilleurs pour pratiquer les sports de vent, justement en raison des vents forts et fiables. Même si ailleurs on les découvre à peine, la région connaît depuis longtemps ses atouts en matière de sports de vent et, au fil des ans, a accueilli plusieurs compétitions et championnats mondiaux.

À Cabarete, même ceux qui préfèrent rester à terre trouvent de quoi s’occuper. Ces derniers peuvent choisir entre le canyoning, le vélo de montagne, la spéléologie, la moto hors route et de romantiques promenades à cheval sur la plage. Parmi les autres sports nautiques, on retrouve le stand up paddle board, le wake board, le surf et la plongée sous-marine.

Après avoir passé quelques jours à chevaucher les vagues, les voyageurs peuvent délasser (et dorloter) leurs corps fatigués au luxueux Gansevoort République dominicaine, Playa Imbert. Situé à seulement quelques minutes des activités de Cabarete, le Gansevoort offre à ses hôtes de choisir entre la tranquillité – sur des lits de plage, à la piscine ou au spa – et encore plus d’action, comme une randonnée pédestre vers des chutes inoubliables ou l’exploration de distilleries de rhum. Et si rien ne va plus, la cuisine raffinée et les vastes lits du Gansevoort viendront à bout de tous les maux.

Audrey Saint-Georges

H2AUMÉA

L’info qui coule de source.

Vade retro Monsanto !

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Des manifestations ont eu lieu dans une vingtaine de villes françaises ce week end pour protester contre le géant de la biotechnologie agricole Monsanto.

A Paris, quelques milliers de personnes se sont mobilisées contre les OGM entre la place Denfert-Rochereau et le champ de mars. Accompagnées de collectifs citoyens et d’association tel que « Greenpeace », les altermondialistes « Alternatiba » ou encore le groupe « Stop TAFTA ». Ce rassemblement a pour but de lutter contre les produits considérés comme toxiques de la firme américaine et le traité transatlantique entre les Etats-Unis et l’Union Européenne.

Dites non aux OGM.

Le Round-up, produit phare de l’entreprise, est un herbicide toxique utilisé en France, il pollue notre air, notre eau et notre environnement. Monsanto, qui annonçait dans ses publicités le contraire a été condamné en 1996 pour publicités mensongères car il déclarait : qu’ « utilisé selon le mode d’emploi, Round-up ne présente pas de risque pour l’homme, les animaux et leur environnement ». Ce qui s’est révélé être faux.

Un accord dangereux.

Egalement en rassemblement pour lutter contre le traité TAFTA, un traité entre l’UE et les Etats-Unis. Négocié dans l’opacité la plus totale, cet accord pourrait avoir des impacts considérables dans les domaines de l’agriculture par exemple, car il vise l’affaiblissement des normes alimentaires. La France, ayant une législation plus stricte que les Etats-Unis ou l’Union Européenne, les lois limitant le niveau de pesticides, d’OGM, d’additifs toxiques ou encore de contaminations bactériennes pourraient être considérées comme des « barrières commerciales illégales ».

Romain Philips.